Au cours de mon dernier semestre, j'avais un double emploi : 18 crédits, un emploi à temps partiel au café du campus et du bénévolat deux fois par semaine. Un vendredi soir, je me suis retrouvée à rédiger une dissertation lors du dîner d'anniversaire d'un ami - dans le coin du salon, l'ordinateur portable sur les genoux. C'est à ce moment-là que j'ai compris : Je ne faisais pas tout. Je le faisais mal.
Concilier l'école, le travail et la vie personnelle ne consiste pas à en faire plus. Il s'agit de concevoir une semaine qui donne à chaque partie de votre vie l'espace qu'elle mérite - sans vous épuiser en cours de route. Voici comment j'ai commencé à le faire.
1. Commencez par planifier vos éléments non négociables
Mon emploi du temps ne se résume pas aux cours et aux gardes. Il s'agit aussi de mes priorités. Ainsi, avant de construire une semaine, je bloque les choses que je ne peux pas - ou que je ne veux pas - manquer. Pour moi, il s'agit des heures de cours et de laboratoire, de mes horaires de travail, du temps consacré à l'activité physique, des rencontres hebdomadaires avec les amis ou la famille, et d'au moins une soirée sans rien prévoir. En ancrant ces éléments en premier, tout le reste - le temps d'étude, les courses, le travail sur les projets - s'articule autour de ce qui est vraiment important.
2. Planifiez le temps social comme un véritable engagement
Cela a changé la donne de réaliser que le temps social n'est pas facultatif - il est essentiel. Si je ne m'y consacrais pas activement, il n'aurait tout simplement pas lieu. Maintenant, je le bloque dans mon calendrier, je protège ce temps comme je le ferais pour un cours ou un travail, et je fais de mon mieux pour ne pas utiliser d'écran lorsque je suis avec d'autres personnes. Ce changement m'a aidée à me montrer plus complète, non seulement pour mes amis, mais aussi pour moi-même.
3. Regrouper les tâches pour éviter la surcharge mentale
Le fait d'alterner constamment entre les études, le travail et l'administration de la vie quotidienne m'a donné l'impression d'être dispersée. J'ai donc commencé à regrouper les tâches qui correspondaient à mon énergie ou à ma concentration. Les matins sont devenus mon temps de "travail approfondi" pour la rédaction des essais et des devoirs importants. Je réservais quelques heures par semaine au "mode administratif" - courriels, courses, blanchisserie. Le soir, je me consacrais à des tâches plus légères, comme la révision des flashcards ou le visionnage des vidéos de cours. Cette approche minimise le coût mental des changements de vitesse et me donne un meilleur sentiment de contrôle.
4. Utilisez un calendrier qui vous convient
Les agendas papier étaient faciles à oublier, j'ai donc opté pour un agenda qui se synchronise sur tous les appareils. J'utilise un code couleur par catégorie - école, travail, activités sociales - et je le consulte quotidiennement. J'ai commencé à planifier par blocs de 30 à 90 minutes au lieu d'essayer de remplir des journées entières, et j'ai ajouté des zones tampons pour les trajets domicile-travail ou simplement pour respirer. Le dimanche, je planifie la semaine à venir et le vendredi, je réfléchis. Le fait d'avoir tout sous les yeux m'a permis de repérer plus facilement l'épuisement avant qu'il ne se produise.
5. Accepter que l'équilibre n'est pas statique - il est saisonnier
Certaines semaines, l'école exigeait presque tout de moi. D'autres fois, je me consacrais au travail ou disais oui à davantage d'invitations sociales. J'ai cessé de rechercher l'équilibre parfait et j'ai commencé à faire des ajustements hebdomadaires conscients. Chaque vendredi, je me demandais : "Qu'est-ce qui m'a pris le plus d'énergie cette semaine ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Et quelle est la chose que je peux changer la semaine prochaine, même si ce n'est que de 10 % ? Cette réflexion m'a permis de faire des choix plus judicieux et de me déculpabiliser.
L'équilibre n'est pas synonyme d'égalité. Cela signifie qu'il est intentionnel. En modifiant quelque peu ma façon de planifier ma semaine, je suis passée d'une situation où j'étais constamment sollicitée à une situation où je maîtrisais (en grande partie) la situation et où j'étais beaucoup plus présente dans tous les domaines de ma vie.
Quelle est votre stratégie pour trouver l'équilibre ? Poursuivons la conversation sur LinkedIn - j'aimerais connaître votre point de vue.
Si, comme moi, vous devez jongler avec un emploi du temps chargé, essayez d'utiliser un outil comme Doodle. Il m'a permis de simplifier la planification des réunions, de protéger mon temps personnel et de donner suite à mes priorités.